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mercredi 5 janvier 2011
OOOPS I did it again... la signification de nos lapsus, de nos oublis et de nos actes manqués
Psychopathologie de la vie quotidienne est un livre que Freud a écrit en 1901, alors qu’il poursuivait ses recherches sur le rêve. Cet ouvrage de base demeure fondamental pour tous ceux qui s'intéressent à la psychologie.
Contexte historique de l'oeuvre de Freud, les actes courants de la vie quotidienne
Cet ouvrage révèle quelle était la méthode de recherche de Freud, l’analyse de cas multiples tirés de la vie quotidienne, tant la sienne que celle de ses collègues, amis ou patients, dont les découvertes lui ont permis de trouver une explication aux actes les plus courants de la vie quotidienne (lapsus, actes manqués, erreurs de lecture ou d'écriture, etc.). Ce livre dont la rédaction est presque contemporaine de l’Interprétation des Rêves est agréable à lire en raison des multiples exemples qui le composent, avant le dernier chapitre sur le déterminisme où Freud se livre d’avantage à l’analyse de ces exemples.
Psychopathologie de la vie quotidienne : le processus de notre fonctionnement psychique
Dans ce premier chapitre, Freud cite le cas de son propre oubli du nom du peintre italien Signorelli, auteur des fresques de la cathédrale d’Orvieto. Il explique comment dans ce cas d’oubli de noms propres, il y a comme un déplacement, une fausse route dans le processus habituel de la mémoire, qui s’explique par le refoulement des choses auxquelles ce nom est associé, soit directement, soit symboliquement : « j’ai oublié le nom Signorelli en refoulant les choses auxquelles ce nom était lié ».
L'oubli de noms étrangers, les oublis accidentels et le refoulement
L’oubli de noms étrangers. Freud cite le cas d’un jeune ambitieux qui oublie une partie d’un vers de Virgile, le mot « aliquis » lui évoquant, à la demande de Freud, toute une série d’associations d’idées : liquides, reliques, sang… de fil en aiguille, Freud montre à ce jeune homme que l’oubli « accidentel » de ce nom est en fait la marque du refoulement d’un fait : l’amie de ce jeune homme est enceinte, arrêt des règles, arrêt du liquide, du sang : il s’agit là d’une association extérieure entre l’un des éléments de la représentation de l’interlocuteur et un élément de son désir contrarié.
Les souvenirs écrans de notre enfance et les lapsus
Le « souvenir écran ». un souvenir de l’enfance en occulte un autre, il s’agit comme d’un fil rouge indiquant un souvenir plus enfoui, moins conscient, mais plus troublant pour la personne : comme pour l’oubli de noms, il y a un déplacement pour refouler ce trouble.
Les lapsus. Ils peuvent se former par condensation (deux noms en un), et Freud observe la similitude dans le processus de formation des lapsus et dans les images des rêves : souvent, le lapsus exprime précisément ce que la personne veut refouler.
Erreurs de lecture, d'écriture, conflit intérieur
Erreur de lecture ou d’écriture : il s’agit là d’une condensation d’idées, qui expriment là aussi quelque chose de refoulé. Dans la majorité des cas, Freud observe que ces erreurs manifestent en fait le désir secret de la personne qui déforme le texte, il y a comme un conflit intérieur qui est révélé par le trouble de la parole.
Méprises et maladresse, double sens et intentions symboliques
Méprises, maladresses : la méprise actuelle peut en représenter une autre, plus ancienne, pour la faire revenir à la mémoire consciente de la personne qui commet cette méprise. Freud souligne également le double sens que l’on peut trouver dans les mots « chute, faux pas, », ou par exemple la destruction d’un objet révèle l’intention symbolique de la personne, par exemple tel jeune homme qui casse un vase symbolisant pour lui le corps de la jeune fille qui lui a offert ce vase…
Les actes symptomatiques et accidentels, erreurs, les associations d'actes manqués
Actes symptomatiques et accidentels : ils expriment, selon Freud, quelque chose que l’auteur de cet acte ne soupçonne pas au niveau conscient, ou qu’il entend garder pour lui. Par exemple, la jeune épousée malheureuse qui perd son alliance… Freud souligne ainsi la lecture symbolique que l’on peut faire de la perte d’un objet.
Les erreurs : Freud démontre ici que derrière chaque erreur, l’observateur attentif peut trouver la marque de quelque chose de refoulé.
Les association de plusieurs actes manqués : Par exemple, envoi d’une lettre sans adresse, retournée, l’auteur la réexpédie en oubliant cette fois de l’affranchir...Freud souligne ici que pour se rendre maître du motif inconscient, il faut accomplir une opération psychique qui fasse entrer cette motivation inconsciente dans la sphère du conscient.
Le déterminisme, les actes en apparence non intentionnels
Déterminisme. « Certains actes en apparence non-intentionnels sont en fait parfaitement motivés et déterminés par des raisons qui échappent à la conscience. » Après ce tout d’horizon des différentes erreurs, omissions, lapsus… qui permettent à l’inconscient d’exprimer quelque chose de refoulé, Freud opère une analyse de ces différents exemples, il souligne notamment le fait ces actes ont un processus de formation analogue à celui qui a lieu au cours de la formation des rêves.
Il y a un processus de condensation de sens, de contamination parfois entre plusieurs idées, mots, actes, « les idées inconscientes arrivent à s’exprimer à titre de modification d’autres idées ». Freud termine en disant que « tous les phénomènes en question, sans exception aucune, se ramènent à des matériaux psychiques incomplètement refoulés, et qui, bien que refoulés par le conscient, n’ont pas perdu toute possibilité de se manifester et de s’exprimer. »
Le refoulement, l'inconscient, les pulsions et les représentations chez Freud
Ce livre de Freud est très intéressant pour nous montrer quelle est sa conception du refoulement et de l’expression « malgré tout » des idées, des événements refoulés, dans ces différents cas (erreurs, lapsus, omissions…) Il peut sembler important tout d’abord de bien redéfinir que qu’est le refoulement.
Pour Freud en effet, le refoulement consiste à maintenir ou à repousser dans l’inconscient des représentations liées à des pulsions, capables, si elles étaient maintenues ou si elles avaient accès au niveau conscient, d’y provoquer un déplaisir plus important que le plaisir lié à la satisfaction de ces pulsions : il se produit chaque fois qu’un désir entre en conflit avec les idéaux et les valeurs de la personne.
Freud, Psychopathologie de la vie quotidienne, Petite bibliothèque Payot, 2004.
Read more at Suite101: Psychopathologie de la vie quotidienne: Lapsus, actes manqués, oublis, souvenirs écrans, maladresses http://www.suite101.fr/content/psychopathologie-de-la-vie-quotidienne-a4561#ixzz1A9n4ugTlhttp://draft.blogger.com/post-create.g?blogID=5830494749611298208
vendredi 26 novembre 2010
Comment définir ses objectifs ? La méthode SMART, un exemple tiré de Vicky Christina Barcelona de Woody Allen
La première étape pour avancer c'est... de savoir où vous désirez aller ! Souvenez-vous de la question absurde que pose Alice au Pays des Merveilles au fameux Chat du Cheshire : "Voudriez-vous me dire, s'il vous plait, quel chemin je dois prendre pour m'en aller d'ici ?" "Cela dépend largement de là où vous voulez aller," répond l'animal impertinent en souriant malicieusement. "Peu m'importe", dit Alice. "Alors le chemin que vous allez prendre n'a pas d'importance", lui répond le chat du Cheshire.
De l'art de tourner en rond : comment aller nulle part
Si la conversation d'Alice et du chat peut sembler absurde, si nous regardons honnêtement nos stratégies, la manière dont nous vivons notre vie, reconnaissons que bien souvent, nous avançons au petit bonheur la chance, sans avoir pris le temps de définir clairement nos objectifs. Bien souvent, notre seule motivation pour avancer est, comme celle d'Alice, de "nous en sortir", de sortir d'une situation, pour aller vers un hypothétique ailleurs... mais ne risquons-nous pas de perdre du temps, de tourner en rond, de vivre au pays des merveilles et de l'absurde, de rêver notre vie au lieu de vivre nos rêves ?
Rêver sa vie ou vivre ses rêves : Vicky, Christina, Barcelona
Pour aller de l'avant, pour atteindre nos objectifs, il faut une idée très précise de là où nous voulons aller. Dans l'un des derniers films de Woody Allen, Vicky, Christina, Barcelona, Christina, magnifiquement interprétée par Scarlett Johansson, "sait très bien ce qu'elle ne veut pas", nous affirme le narrateur du film. Et de fait, à chaque fois qu'elle goûte à un bonheur possible, qu'elle touche ses rêves, elle hésite, elle sabote, elle ne sait pas...
Un remède à l'insatisfaction chronique
Et le personnage hystérique et passionné joué par Pélénope Cruz, Maria Elena, va lui répondre quand Christina sabote encore une fois sa vie en abandonnant ses rêves, en sabotant le bonheur qui est devant elle mais qu'elle ne sait pas reconnaitre parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut (mais ce qu'elle ne veut pas, subtile connaissance de la psyché humaine de Woody Allen !!!) : "Tu es une insatisfaite chronique" ! Car savoir ce que l'on ne veut pas, c'est la meilleure manière pour rêver sa vie. En revanche, savoir ce que l'on veut, c'est la voie royale pour vivre ses rêves !
Bien formuler ses objectifs avec la PNL : la méthode SMART
L'insatisfaction chronique, nous venons de le voir, c'est un mode de vie dont on peut sortir en définissant ses objectifs, et sachant ce que nous voulons vraiment. Cette méthode a été depuis longtemps adoptée en entreprise et nous pouvons nous en servir individuellement, au travail, en famille, pour aider un ado, pour un changement d'orientation professionnelle... petits objectifs, grands objectifs de vie, la définition d'objectif SMART est là pour nous. En suivant la procédure SMART, il est possible de bien définir ses motivations, ses ressources, ses peurs, pour définir et atteindre ses objectifs.
SMART : un objectif Spécifique, Mesurable, Approprié, Réaliste et Temporellement défini
* Un objectif Spécifique : l'objectif doit être formulé de manière positive, nous l'avons bien compris avec l'exemple de Christina. Il ne doit pas être formulé en commençant par "je ne veux plus", ou "je ne veux pas", mais "JE VEUX". Si vous vous dites par exemple "je ne veux plus occuper ce poste", demandez-vous plutôt pour définir votre objectif "quel poste je souhaite occuper à la place".
* Un objectif Mesurable : Je veux perdre du poids, voila un objectif que l'on ne peut jamais atteindre... après tout, en perdant 500 g, on a perdu du poids, mais est-ce là l'objectif ? De plus il est connoté négativement par le mot "perdre". Il faut mieux dire par exemple : "Je veux peser 60 kilos et m'y stabiliser"...De même "je veux gagner plus d'argent" n'est pas mesurable. "Je veux obtenir une augmentation de tel montant", oui.
* Un objectif Approprié : L'objectif doit correspondre à ce que vous êtes. Et non par exemple à un projet parental qui ne vous convient pas. De plus, il ne doit dépendre que de vous.
* Un objectif Réaliste : un objectif irréaliste, inatteignable, est la meilleure manière de démobiliser vos forces (et éventuellement vous renforcer dans les croyances négatives sur vous-même, par exemple : "je suis nul", "je suis un raté"... L'objectif doit certes vous aider à dépasser vos limites, mais ne pas être décourageant.
* Un objectif Temporellement défini : Un objectif qui n'est pas défini temporellement devient de facto inatteignable. Six mois, un an, vous devez pouvoir vous visualiser en train d'atteindre cet objectif. Eventuellement, vous pouvez pratique le "chunking", c'est à dire diviser l'objectif en plusieurs sous-objectifs à atteindre en chemin, ce qui est très motivant et valorisant.
Un voyage de mille pas commence par un pas...
A lire :
Richard Bandler, Les secrets de la communication, les techniques de la PNL, Editions de l'Homme 2005.
Lewis Caroll, Alice au Pays des Merveilles, Poche 2002.
A voir ou à revoir :
Woody Allen, Vicky, Christina, Barcelona.
Alice au pays des merveilles, la rencontre d'Alice et du chat du Cheshire
Read more at Suite101: Comment définir ses objectifs ?: Bien formuler ce que vous voulez pour l'obtenir avec la PNL http://www.suite101.fr/content/comment-definir-ses-objectifs--a2478#ixzz16PnQrQEX
De l'art de tourner en rond : comment aller nulle part
Si la conversation d'Alice et du chat peut sembler absurde, si nous regardons honnêtement nos stratégies, la manière dont nous vivons notre vie, reconnaissons que bien souvent, nous avançons au petit bonheur la chance, sans avoir pris le temps de définir clairement nos objectifs. Bien souvent, notre seule motivation pour avancer est, comme celle d'Alice, de "nous en sortir", de sortir d'une situation, pour aller vers un hypothétique ailleurs... mais ne risquons-nous pas de perdre du temps, de tourner en rond, de vivre au pays des merveilles et de l'absurde, de rêver notre vie au lieu de vivre nos rêves ?
Rêver sa vie ou vivre ses rêves : Vicky, Christina, Barcelona
Pour aller de l'avant, pour atteindre nos objectifs, il faut une idée très précise de là où nous voulons aller. Dans l'un des derniers films de Woody Allen, Vicky, Christina, Barcelona, Christina, magnifiquement interprétée par Scarlett Johansson, "sait très bien ce qu'elle ne veut pas", nous affirme le narrateur du film. Et de fait, à chaque fois qu'elle goûte à un bonheur possible, qu'elle touche ses rêves, elle hésite, elle sabote, elle ne sait pas...
Un remède à l'insatisfaction chronique
Et le personnage hystérique et passionné joué par Pélénope Cruz, Maria Elena, va lui répondre quand Christina sabote encore une fois sa vie en abandonnant ses rêves, en sabotant le bonheur qui est devant elle mais qu'elle ne sait pas reconnaitre parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut (mais ce qu'elle ne veut pas, subtile connaissance de la psyché humaine de Woody Allen !!!) : "Tu es une insatisfaite chronique" ! Car savoir ce que l'on ne veut pas, c'est la meilleure manière pour rêver sa vie. En revanche, savoir ce que l'on veut, c'est la voie royale pour vivre ses rêves !
Bien formuler ses objectifs avec la PNL : la méthode SMART
L'insatisfaction chronique, nous venons de le voir, c'est un mode de vie dont on peut sortir en définissant ses objectifs, et sachant ce que nous voulons vraiment. Cette méthode a été depuis longtemps adoptée en entreprise et nous pouvons nous en servir individuellement, au travail, en famille, pour aider un ado, pour un changement d'orientation professionnelle... petits objectifs, grands objectifs de vie, la définition d'objectif SMART est là pour nous. En suivant la procédure SMART, il est possible de bien définir ses motivations, ses ressources, ses peurs, pour définir et atteindre ses objectifs.
SMART : un objectif Spécifique, Mesurable, Approprié, Réaliste et Temporellement défini
* Un objectif Spécifique : l'objectif doit être formulé de manière positive, nous l'avons bien compris avec l'exemple de Christina. Il ne doit pas être formulé en commençant par "je ne veux plus", ou "je ne veux pas", mais "JE VEUX". Si vous vous dites par exemple "je ne veux plus occuper ce poste", demandez-vous plutôt pour définir votre objectif "quel poste je souhaite occuper à la place".
* Un objectif Mesurable : Je veux perdre du poids, voila un objectif que l'on ne peut jamais atteindre... après tout, en perdant 500 g, on a perdu du poids, mais est-ce là l'objectif ? De plus il est connoté négativement par le mot "perdre". Il faut mieux dire par exemple : "Je veux peser 60 kilos et m'y stabiliser"...De même "je veux gagner plus d'argent" n'est pas mesurable. "Je veux obtenir une augmentation de tel montant", oui.
* Un objectif Approprié : L'objectif doit correspondre à ce que vous êtes. Et non par exemple à un projet parental qui ne vous convient pas. De plus, il ne doit dépendre que de vous.
* Un objectif Réaliste : un objectif irréaliste, inatteignable, est la meilleure manière de démobiliser vos forces (et éventuellement vous renforcer dans les croyances négatives sur vous-même, par exemple : "je suis nul", "je suis un raté"... L'objectif doit certes vous aider à dépasser vos limites, mais ne pas être décourageant.
* Un objectif Temporellement défini : Un objectif qui n'est pas défini temporellement devient de facto inatteignable. Six mois, un an, vous devez pouvoir vous visualiser en train d'atteindre cet objectif. Eventuellement, vous pouvez pratique le "chunking", c'est à dire diviser l'objectif en plusieurs sous-objectifs à atteindre en chemin, ce qui est très motivant et valorisant.
Un voyage de mille pas commence par un pas...
A lire :
Richard Bandler, Les secrets de la communication, les techniques de la PNL, Editions de l'Homme 2005.
Lewis Caroll, Alice au Pays des Merveilles, Poche 2002.
A voir ou à revoir :
Woody Allen, Vicky, Christina, Barcelona.
Alice au pays des merveilles, la rencontre d'Alice et du chat du Cheshire
Read more at Suite101: Comment définir ses objectifs ?: Bien formuler ce que vous voulez pour l'obtenir avec la PNL http://www.suite101.fr/content/comment-definir-ses-objectifs--a2478#ixzz16PnQrQEX
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mercredi 24 novembre 2010
Enfants-adultes d'alcoolique, le drame de la co-dépendance
L'alcool : une maladie
"Je n'ai pas la force, c'est la dernière fois". Combien de fois ceux qui sont proches d'un alcoolique ont eu à entendre ces mots ! Et de l'autre côté, la famille et les amis qui commentent "Il n'est pas fort, il n'a pas assez de volonté". Ce regard sur l'alcool comme un vice parmi d'autre et sur l'alcoolique comme une simple personne qui a un vice n'a pas permis d'avancer davantage sur les dégâts réels que subissent les enfants d'alcoolique.
Les spécialistes ont aujourd'hui fort à faire pour diffuser une nouvelle "culture" : l'alcoolisme est bien une maladie, ce n'est pas seulement une addiction comme par exemple la cigarette. Avant, il fallait participer à une séance de thérapie, rencontrer un médecin spécialiste ou contacter les Alcooliques Anonymes pour ouvrir les yeux et prendre conscience de cette maladie.
C'est bien le but du film Le dernier pour la route (2009), dans lequel le protagoniste (François Cluzet), patron d'une agence de presse et alcoolique décide d'en finir avec sa dépendance et se retire dans une clinique spécialisée dans le sevrage. Même si ce film est basique, il a l'avantage de faire connaitre cette problématique.
Enfant-adultes d'alcooliques
Aux Etats Unis, les chercheurs qui s'occupent du traitement de l'alcoolisme et de sa famille, affirment sans difficulté que les enfants qui ont grandi dans une famille dysfonctionnelle sont plus fragiles que les autres. Les parents sont un modèle, que nous le suivions ou que nous le refusions sous forme de rébellion.
La psychologie de l'enfant se forme dans cette relation à la mère et au père, toute blessure et toute déception vont donner des fragilités psychologiques, plus ou moins importantes. Or les recherches montrent que les enfant d'alcooliques ont dans l'ensemble une perte d'estime de soi et éprouvent des difficulté à résoudre leurs problèmes de façon autonome et individuelle selon l'évolution d'un adulte équilibré.
Un guide en 13 points
Janet G. Woititz, conseillère en relations humains et spécialiste de l'alcoolisme, a dédié plusieurs ouvrage à ce sujet. Selon son expérience, ces enfants se retrouvent fréquemment dans des types personnalités qui ont certaines caractéristiques, que l'on peut résumer en 13 points :
1. déni
2. culte de la protection du buveur
3. gêne, éloignement des occasions de boire
4. volte-face dans les relations pour dominer, prise de contrôle, égocentrisme
5. culpabilité
6. obsession, inquiétude continuelle
7. crainte
8. mensonge
9. faux espoir, désappointement, euphorie
10. confusion
11. problèmes sexuels
12. colère
13. léthargie, désespoir, apitoiement sur soi, remords, désespoir
Les experts en alcoolisme sont d'accord
Le plus difficile est de sortir du cercle de silence et de la honte qui se forme autour du buveur dans la famille. Beaucoup d'efforts sont fait pour une diffusion culturelle de ce qu'est l'alcoolisme et pour faire mieux connaitre ses effets nocifs sur la santé du buveur et sur le psychisme de son entourage.
En conclusion, quatre affirmations à propos desquelles tous les experts en ce domaine sont d'accord :
* l'alcoolisme est une maladie
* c'est un problème de famille et pas seulement le problème du buveur
* les enfants d'alcooliques courent le risque de devenir, plus facilement que d'autres enfants, alcooliques.
* les enfants d'alcooliques sont portés à se marier avec des alcooliques.
Conseils pour le rétablissement
Il est évident que le fait d'être des enfants-adultes d'alcooliques n'est pas une maladie, même s'il est possible qu'aujourd'hui encore, vous en portiez des conséquences. Pourtant, prendre conscience de sa propre histoire peut aider à expliquer l'origine de certains problèmes et peut donner une nouvelle possibilité d'apprendre une autre façon de vivre.
Ce parcours peut passer par le choix d'un bon thérapeute, tout en sachant que nous tous sommes d'une façon ou d'une autre en rétablissement puisque très peu d'entre nous ont bénéficié d'une enfance idéale.
A lire :
Janet G. Woititz, Enfants-Adultes d'Alcooliques, Science et Culture, 2002.
Hervé Chabalier, Le dernier pour la route, Pocket, 2005 et le FILM du même titre.
Philippe, Pour en finir avec l'alcoolisme, La Découverte, 2006.
A voir :
Le dernier pour la route,
Read more at Suite101: Etes-vous enfant-adulte d'alcoolique ?: Les fantômes de notre enfance malsaine contrôlent notre présent http://www.suite101.fr/content/etesvous-enfantsadultes-dalcooliques-a2489#ixzz16GxeYyIa
"Je n'ai pas la force, c'est la dernière fois". Combien de fois ceux qui sont proches d'un alcoolique ont eu à entendre ces mots ! Et de l'autre côté, la famille et les amis qui commentent "Il n'est pas fort, il n'a pas assez de volonté". Ce regard sur l'alcool comme un vice parmi d'autre et sur l'alcoolique comme une simple personne qui a un vice n'a pas permis d'avancer davantage sur les dégâts réels que subissent les enfants d'alcoolique.
Les spécialistes ont aujourd'hui fort à faire pour diffuser une nouvelle "culture" : l'alcoolisme est bien une maladie, ce n'est pas seulement une addiction comme par exemple la cigarette. Avant, il fallait participer à une séance de thérapie, rencontrer un médecin spécialiste ou contacter les Alcooliques Anonymes pour ouvrir les yeux et prendre conscience de cette maladie.
C'est bien le but du film Le dernier pour la route (2009), dans lequel le protagoniste (François Cluzet), patron d'une agence de presse et alcoolique décide d'en finir avec sa dépendance et se retire dans une clinique spécialisée dans le sevrage. Même si ce film est basique, il a l'avantage de faire connaitre cette problématique.
Enfant-adultes d'alcooliques
Aux Etats Unis, les chercheurs qui s'occupent du traitement de l'alcoolisme et de sa famille, affirment sans difficulté que les enfants qui ont grandi dans une famille dysfonctionnelle sont plus fragiles que les autres. Les parents sont un modèle, que nous le suivions ou que nous le refusions sous forme de rébellion.
La psychologie de l'enfant se forme dans cette relation à la mère et au père, toute blessure et toute déception vont donner des fragilités psychologiques, plus ou moins importantes. Or les recherches montrent que les enfant d'alcooliques ont dans l'ensemble une perte d'estime de soi et éprouvent des difficulté à résoudre leurs problèmes de façon autonome et individuelle selon l'évolution d'un adulte équilibré.
Un guide en 13 points
Janet G. Woititz, conseillère en relations humains et spécialiste de l'alcoolisme, a dédié plusieurs ouvrage à ce sujet. Selon son expérience, ces enfants se retrouvent fréquemment dans des types personnalités qui ont certaines caractéristiques, que l'on peut résumer en 13 points :
1. déni
2. culte de la protection du buveur
3. gêne, éloignement des occasions de boire
4. volte-face dans les relations pour dominer, prise de contrôle, égocentrisme
5. culpabilité
6. obsession, inquiétude continuelle
7. crainte
8. mensonge
9. faux espoir, désappointement, euphorie
10. confusion
11. problèmes sexuels
12. colère
13. léthargie, désespoir, apitoiement sur soi, remords, désespoir
Les experts en alcoolisme sont d'accord
Le plus difficile est de sortir du cercle de silence et de la honte qui se forme autour du buveur dans la famille. Beaucoup d'efforts sont fait pour une diffusion culturelle de ce qu'est l'alcoolisme et pour faire mieux connaitre ses effets nocifs sur la santé du buveur et sur le psychisme de son entourage.
En conclusion, quatre affirmations à propos desquelles tous les experts en ce domaine sont d'accord :
* l'alcoolisme est une maladie
* c'est un problème de famille et pas seulement le problème du buveur
* les enfants d'alcooliques courent le risque de devenir, plus facilement que d'autres enfants, alcooliques.
* les enfants d'alcooliques sont portés à se marier avec des alcooliques.
Conseils pour le rétablissement
Il est évident que le fait d'être des enfants-adultes d'alcooliques n'est pas une maladie, même s'il est possible qu'aujourd'hui encore, vous en portiez des conséquences. Pourtant, prendre conscience de sa propre histoire peut aider à expliquer l'origine de certains problèmes et peut donner une nouvelle possibilité d'apprendre une autre façon de vivre.
Ce parcours peut passer par le choix d'un bon thérapeute, tout en sachant que nous tous sommes d'une façon ou d'une autre en rétablissement puisque très peu d'entre nous ont bénéficié d'une enfance idéale.
A lire :
Janet G. Woititz, Enfants-Adultes d'Alcooliques, Science et Culture, 2002.
Hervé Chabalier, Le dernier pour la route, Pocket, 2005 et le FILM du même titre.
Philippe, Pour en finir avec l'alcoolisme, La Découverte, 2006.
A voir :
Le dernier pour la route,
Read more at Suite101: Etes-vous enfant-adulte d'alcoolique ?: Les fantômes de notre enfance malsaine contrôlent notre présent http://www.suite101.fr/content/etesvous-enfantsadultes-dalcooliques-a2489#ixzz16GxeYyIa
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mardi 9 novembre 2010
Conseils psycho : comment bien vivre les repas de famille ?
Fêtes de fin d’année, repas d’anniversaire, réunions de familles… Autant d’occasions où il fait bon se retrouver, on souhaite que ces moments soient des temps forts. Et pourtant, c’est souvent à ce moment-là qu’explosent de vielles colères, que surgissent des rancœurs, que d’anciennes jalousies ou rivalités fraternelles se font jour. Comment contourner les pièges, éviter les conflits et vivre au mieux ces rencontres familiales ?
Repas de Noël, fêtes de fin d'année, réunions de famille : comment éviter les tensions ?
Rivalités fraternelles, jalousies et rancœurs surgissent pendant les repas de famille… Mais pourquoi ces temps que l’on souhaite vivre dans la paix dégénèrent de cette manière, si souvent ? Les repas de famille sont bien souvent le cadre de régressions des différents convives ! Tout à coup, nous voila replongés au cœur de notre enfance, et voila que resurgissent les jalousies, les conflits fraternels, les rancœurs contre nos chers parents…
La table familiale fonctionne là comme un « ancrage » : une sensation, un regard, un ton de voix peuvent nous ramener bien des années en arrière, dans un état que nous avons vécu à un âge bien précis et qui demeure en nous, vivace, car non réglé. Peu importe que le temps ait passé, nos émotions n’ont pas d’âge.
Besoin de dire ses « quatre vérités », de régler ses comptes : est-ce la solution ?
Avec ce resurgissement du passé et de ses fantômes douloureux, il est important de comprendre que nous réglons pas nos comptes avec notre père, notre mère, nos frères et sœurs d’aujourd’hui, mais au fantômes qui survivent dans nos mémoires de tel ou tel souvenir mal cicatrisé.
Un bon travail à faire en amont d’un repas ou d’une fête de famille peut-être de travailler sur les thématiques qui resurgissent en nous immanquablement au cours des fêtes de famille :
* quels sont les éléments déclencheurs ?
* Quelles sont les émotions qui surgissent en moi ?
* Colère, tristesse, jalousie, peur…
* nous pouvons faire une cartographie de notre monde émotionnel
Comment vivre sereinement les repas de famille et s’y préparer
Travail de distanciation : nous n’avons plus le même âge et nous avons depuis acquis des ressources différentes : nous pouvons visualiser les souvenirs douloureux et y apporter ce qu’enfant, nous n’avons pas pu faire : confiance, espoir, amour, sécurité… nous pouvons nous auto-parenter ! Difficile de laver le linge sale en famille… en revanche, nous pouvons travailler en thérapie ou sur le divan ces questions qui nous hantent.
Je ne peux pas changer les autres… Je ne peux changer que moi-même
Il est important de comprendre que nous ne pourrons pas régler nos comptes avec les fantômes du passé. Comme le montre bien l’excellent film « Oui mais », avec Gérard Jugnot en thérapeute hors du commun, nous sommes souvent tentés de venir en thérapie pour notre conjoint, notre femme, nos enfants, nos frères, nos collègues … mais il n’y a que nous qui pouvons changer. Et ré-équilibrer les rapports familiaux, comme le dit l’excellente Virginia Satir, thérapeute de la cohésion familiale : si un élément du système familial bouge, tout le système familial est « obligé » de se ré-équilibrer.
Read more at Suite101: Les repas de famille, comment bien les vivre: Conflits, non-dits, secrets, colères, rancœurs, jalousie fraternelle http://www.suite101.fr/content/les-repas-de-famille-comment-bien-les-vivre-a3668#ixzz14mW6J89i
Repas de Noël, fêtes de fin d'année, réunions de famille : comment éviter les tensions ?
Rivalités fraternelles, jalousies et rancœurs surgissent pendant les repas de famille… Mais pourquoi ces temps que l’on souhaite vivre dans la paix dégénèrent de cette manière, si souvent ? Les repas de famille sont bien souvent le cadre de régressions des différents convives ! Tout à coup, nous voila replongés au cœur de notre enfance, et voila que resurgissent les jalousies, les conflits fraternels, les rancœurs contre nos chers parents…
La table familiale fonctionne là comme un « ancrage » : une sensation, un regard, un ton de voix peuvent nous ramener bien des années en arrière, dans un état que nous avons vécu à un âge bien précis et qui demeure en nous, vivace, car non réglé. Peu importe que le temps ait passé, nos émotions n’ont pas d’âge.
Besoin de dire ses « quatre vérités », de régler ses comptes : est-ce la solution ?
Avec ce resurgissement du passé et de ses fantômes douloureux, il est important de comprendre que nous réglons pas nos comptes avec notre père, notre mère, nos frères et sœurs d’aujourd’hui, mais au fantômes qui survivent dans nos mémoires de tel ou tel souvenir mal cicatrisé.
Un bon travail à faire en amont d’un repas ou d’une fête de famille peut-être de travailler sur les thématiques qui resurgissent en nous immanquablement au cours des fêtes de famille :
* quels sont les éléments déclencheurs ?
* Quelles sont les émotions qui surgissent en moi ?
* Colère, tristesse, jalousie, peur…
* nous pouvons faire une cartographie de notre monde émotionnel
Comment vivre sereinement les repas de famille et s’y préparer
Travail de distanciation : nous n’avons plus le même âge et nous avons depuis acquis des ressources différentes : nous pouvons visualiser les souvenirs douloureux et y apporter ce qu’enfant, nous n’avons pas pu faire : confiance, espoir, amour, sécurité… nous pouvons nous auto-parenter ! Difficile de laver le linge sale en famille… en revanche, nous pouvons travailler en thérapie ou sur le divan ces questions qui nous hantent.
Je ne peux pas changer les autres… Je ne peux changer que moi-même
Il est important de comprendre que nous ne pourrons pas régler nos comptes avec les fantômes du passé. Comme le montre bien l’excellent film « Oui mais », avec Gérard Jugnot en thérapeute hors du commun, nous sommes souvent tentés de venir en thérapie pour notre conjoint, notre femme, nos enfants, nos frères, nos collègues … mais il n’y a que nous qui pouvons changer. Et ré-équilibrer les rapports familiaux, comme le dit l’excellente Virginia Satir, thérapeute de la cohésion familiale : si un élément du système familial bouge, tout le système familial est « obligé » de se ré-équilibrer.
Read more at Suite101: Les repas de famille, comment bien les vivre: Conflits, non-dits, secrets, colères, rancœurs, jalousie fraternelle http://www.suite101.fr/content/les-repas-de-famille-comment-bien-les-vivre-a3668#ixzz14mW6J89i
vendredi 5 novembre 2010
Améliorer l'écoute et le dialogue Quelques méthodes pratiques pour apprendre à dire oui et non
Dans la communication en famille, en couple, en groupe, en société, ou au travail, nous avons tendance à… nous écouter nous-mêmes en nous concentrant sur notre discours au lieu d’écouter vraiment l’autre.
Les rôles et les masques que nous revêtons pour tenter de nous affirmer en groupe
Ces incompréhensions génèrent des tensions et des malaises qui se traduisent par l’adoption de différents « rôles » que nous adoptons pour tenter de nous faire comprendre : domination, manipulation, victimisation, séduction, agression…. Pour contourner les différents obstacles de ces différents rôles que nous jouons, il est possible de travailler ses techniques d’écoute..
Écouter attentivement ce que dit l’autre : ne pas tomber dans les scénarios de répétition
Nous avons l'habitude de juger l'autre, de l'approuver ou de le désapprouver rapidement, sans prendre vraiment le temps de l’écouter. Nous pouvons alors facilement oublier le contenu du message de l'autre, ce qui crée des incompréhensions. Bien écouter, cela s’apprend !
* Écoute passive : écouter l’autre c’est d’abord… se taire ! nous pouvons développer notre empathie et écouter également le langage non verbal de notre interlocuteur, pour mieux comprendre ce qu’il veut nous dire. 80% de la communication est inconsciente et se passe au niveau non verbal, ne l’oublions pas !
Poser des questions, demander des compléments d’informations
* Écoute active : reformuler, poser des questions pour vérifier qu’on l’a bien compris. Nos filtres de perception, bien souvent, opèrent une torsion sur la réalité de ce que dit l’autre. Apprendre à connaitre ses propres filtres de perception est également une excellente idée ! Selon Carl Rogers, psychologue humaniste américain inventeur de l’Approche Centrée sur la Personne, une bonne écoute pour générer une saine relation passe par : écoute, authenticité et non jugement.
Ensuite, il est possible de se demander quelle réponse nous avons envie de donner.
Une fois, et seulement lorsque nous avons bien écouté, bien entendu notre interlocuteur, nous avons la possibilité de lui répondre. L’interlocuteur sera d’autant plus à notre écoute que nous lui avons laissé un espace de parole, sinon, il ne faut pas hésiter à demander cet espace de parole.
En cas de décisions importantes à prendre, ne pas hésiter à demander du temps pour reconsidérer tous les aspects de la question.
Que la réponse que nous donnons soit Oui ou Non, assumons-la
Ces étapes préalables permettent d’éviter les différents pièges des rôles que nous appris à jouer en société ou en groupe, voire dans toute relation humaine. En effet, en écoutant l’autre en vérité et en nous faisant entendre, il est possible d’être dans l’assertivité. Dès lors, que la réponse que nous donnons soit oui ou non, nous ne nous sentirons pas piégés par la relation. N’oublions pas qu’un oui ou un non ne sont pas un oui ou un non adressés à une personne mais à ce qu’elle demande ou à ce qu’elle propose : la différence est importante.
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Les rôles et les masques que nous revêtons pour tenter de nous affirmer en groupe
Ces incompréhensions génèrent des tensions et des malaises qui se traduisent par l’adoption de différents « rôles » que nous adoptons pour tenter de nous faire comprendre : domination, manipulation, victimisation, séduction, agression…. Pour contourner les différents obstacles de ces différents rôles que nous jouons, il est possible de travailler ses techniques d’écoute..
Écouter attentivement ce que dit l’autre : ne pas tomber dans les scénarios de répétition
Nous avons l'habitude de juger l'autre, de l'approuver ou de le désapprouver rapidement, sans prendre vraiment le temps de l’écouter. Nous pouvons alors facilement oublier le contenu du message de l'autre, ce qui crée des incompréhensions. Bien écouter, cela s’apprend !
* Écoute passive : écouter l’autre c’est d’abord… se taire ! nous pouvons développer notre empathie et écouter également le langage non verbal de notre interlocuteur, pour mieux comprendre ce qu’il veut nous dire. 80% de la communication est inconsciente et se passe au niveau non verbal, ne l’oublions pas !
Poser des questions, demander des compléments d’informations
* Écoute active : reformuler, poser des questions pour vérifier qu’on l’a bien compris. Nos filtres de perception, bien souvent, opèrent une torsion sur la réalité de ce que dit l’autre. Apprendre à connaitre ses propres filtres de perception est également une excellente idée ! Selon Carl Rogers, psychologue humaniste américain inventeur de l’Approche Centrée sur la Personne, une bonne écoute pour générer une saine relation passe par : écoute, authenticité et non jugement.
Ensuite, il est possible de se demander quelle réponse nous avons envie de donner.
Une fois, et seulement lorsque nous avons bien écouté, bien entendu notre interlocuteur, nous avons la possibilité de lui répondre. L’interlocuteur sera d’autant plus à notre écoute que nous lui avons laissé un espace de parole, sinon, il ne faut pas hésiter à demander cet espace de parole.
En cas de décisions importantes à prendre, ne pas hésiter à demander du temps pour reconsidérer tous les aspects de la question.
Que la réponse que nous donnons soit Oui ou Non, assumons-la
Ces étapes préalables permettent d’éviter les différents pièges des rôles que nous appris à jouer en société ou en groupe, voire dans toute relation humaine. En effet, en écoutant l’autre en vérité et en nous faisant entendre, il est possible d’être dans l’assertivité. Dès lors, que la réponse que nous donnons soit oui ou non, nous ne nous sentirons pas piégés par la relation. N’oublions pas qu’un oui ou un non ne sont pas un oui ou un non adressés à une personne mais à ce qu’elle demande ou à ce qu’elle propose : la différence est importante.
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