Dans la communication en famille, en couple, en groupe, en société, ou au travail, nous avons tendance à… nous écouter nous-mêmes en nous concentrant sur notre discours au lieu d’écouter vraiment l’autre.
Les rôles et les masques que nous revêtons pour tenter de nous affirmer en groupe
Ces incompréhensions génèrent des tensions et des malaises qui se traduisent par l’adoption de différents « rôles » que nous adoptons pour tenter de nous faire comprendre : domination, manipulation, victimisation, séduction, agression…. Pour contourner les différents obstacles de ces différents rôles que nous jouons, il est possible de travailler ses techniques d’écoute..
Écouter attentivement ce que dit l’autre : ne pas tomber dans les scénarios de répétition
Nous avons l'habitude de juger l'autre, de l'approuver ou de le désapprouver rapidement, sans prendre vraiment le temps de l’écouter. Nous pouvons alors facilement oublier le contenu du message de l'autre, ce qui crée des incompréhensions. Bien écouter, cela s’apprend !
* Écoute passive : écouter l’autre c’est d’abord… se taire ! nous pouvons développer notre empathie et écouter également le langage non verbal de notre interlocuteur, pour mieux comprendre ce qu’il veut nous dire. 80% de la communication est inconsciente et se passe au niveau non verbal, ne l’oublions pas !
Poser des questions, demander des compléments d’informations
* Écoute active : reformuler, poser des questions pour vérifier qu’on l’a bien compris. Nos filtres de perception, bien souvent, opèrent une torsion sur la réalité de ce que dit l’autre. Apprendre à connaitre ses propres filtres de perception est également une excellente idée ! Selon Carl Rogers, psychologue humaniste américain inventeur de l’Approche Centrée sur la Personne, une bonne écoute pour générer une saine relation passe par : écoute, authenticité et non jugement.
Ensuite, il est possible de se demander quelle réponse nous avons envie de donner.
Une fois, et seulement lorsque nous avons bien écouté, bien entendu notre interlocuteur, nous avons la possibilité de lui répondre. L’interlocuteur sera d’autant plus à notre écoute que nous lui avons laissé un espace de parole, sinon, il ne faut pas hésiter à demander cet espace de parole.
En cas de décisions importantes à prendre, ne pas hésiter à demander du temps pour reconsidérer tous les aspects de la question.
Que la réponse que nous donnons soit Oui ou Non, assumons-la
Ces étapes préalables permettent d’éviter les différents pièges des rôles que nous appris à jouer en société ou en groupe, voire dans toute relation humaine. En effet, en écoutant l’autre en vérité et en nous faisant entendre, il est possible d’être dans l’assertivité. Dès lors, que la réponse que nous donnons soit oui ou non, nous ne nous sentirons pas piégés par la relation. N’oublions pas qu’un oui ou un non ne sont pas un oui ou un non adressés à une personne mais à ce qu’elle demande ou à ce qu’elle propose : la différence est importante.
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